12 juin 2015 Il est 9h du matin, et une longue étape nous attend. 56km jusqu'à la gare de Boussens. Et ca commence par un beau radillon, qu'il faut monter à pieds.
Enfin, nous rejoignons la voie verte à Castelnau Durban. La météo est menaçante, et il va falloir pédaler aujourd'hui: nous décidons de ne pas nous attarder au village.
Très vite, nous franchissons 2 longs tunnels de 500 et 900m. Ils sont intelligemment éclairés, car munis d'un détecteur de mouvements.
A peine 2h plus tard, c'est la fin de la voie verte et l'arrivée sur St Girons est très fréquentée. Après tout ce voyage au calme, ca fait bizarre. Nous quittons donc prestamment la ville par la D3, rive droite du Salat, peu fréquentée par les voitures.
Le Salat est bien agité avec un bon débit. Nous le longerons jusqu'à ce qu'il se jette dans la Garonne, i.e. jusqu'à la fin de notre voyage.
A midi, nous faisons la pause vers le site d'escalade de Prat Bonrepaux.
Lætitia en a marre, c'est bien normal. Heureusement, nous sommes larges sur l'horaire et ca nous permet de faire plein de pauses, et même de prendre un café face au bar de la gare.
La journée était bonne, pas de pluie.
Ca y est c'est fini! C'était chouette.
Du moins c'est ce que je croyais! Il reste encore l'épreuve du train à affronter, c'est là que les emm....s commencent. La gare n'est pas équipée d'accès pour sales handicapés. Les cyclistes, et autres sous hommes (et familles avec poussette) sont condamnés à prendre les escaliers.
C'est un peu compliqué avec la remorque, mais nous y arrivons.
Le train arrive enfin, c'est un vieux TER avec des marches très hautes et des portes pourries, c'est vendredi aprem (16h20), c'est blindé. Il ne reste qu'une place vélo libre. Je monte en vitesse les 2 vélos. Mais la remorque ne passe pas par la porte trop étroite. Dommage, avec tous les bagages tassés dedans, elle pèse 30kg.
Je dois la pivoter, et monter les marches. C'est impossible. Et personne ne viendrait m'aider.
Adeline attend derrière avec Lætitia pour monter dans le train.
Le contrôleur les a vues, mais s'en moque, il donne l'odre de refermer les portes .... sur elles. Personne ne nous aide. C'est beau l'indifférence générale et l'ère du smartphone. (Heureusement, quelqu'un nous a quand meme donné un p'tit coup de main! merci à lui)
Pendant le voyage, il faut encore donner un biberon, faire monter un cycliste à l'arrêt suivant et plein d'autres passagers pas très futés. Il reste des places assises partout, mais les gens préfèrent s'entasser près de la remorque qui obstrue partiellement le passage, plutôt que de lever la jambe pour aller dans la rame suivante.
50 minutes plus tard, nous arrivons enfin! Et quelques personnes nous aident quand même pour descendre. Juste un imbécile qui râle parce qu'il se salit au vélo. Il n'avait qu'à me laisser descendre plutôt que de me bousculer pour passer devant!
D.E.L.I.V.R.A.N.C.E !! Il reste à ramener la remorque et profiter d'une soirée Paëlla au club d'escalade! youpi :-)
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